Si l’école nuit au hockey, ne lâche pas le hockey ni l’école mais fait en sorte de bien te réaliser dans les deux!
À chaque année les médias en font leurs choux gras. Un dossier qui fait réagir peut importe de quel côté vous vous placez. Les jours d’école manqués à cause du sport. Bon premièrement, le hockey se retrouve toujours en tête de liste. Mais sachez que peut importe le sport d’élite ou de compétition qu’un jeune pratique, il va se retrouver à manquer quelques jours de classe. Mais comme le hockey est le sport qui soulève les passions, bien il est souvent pointé du doigt.
À la base un jeune devrait toujours être en classe. Cependant, la réalité est différente. Voici quelques points et pistes de réflexions.
Ce que les professeurs ne disent pas toujours. Les enfants, garçons ou filles qui font partie d’équipes sportives, ou qui pratiquent un sport individuel d’élite ou de compétition, sont souvent les meilleurs étudiants de leur classe. Ça ne leur donne pas le droit de s’absenter, mais malgré leur absence leur niveau de réussite est souvent supérieur aux autres étudiants. Donc par le fait même, les enseignants ne devraient-ils pas valoriser les activités sportives? La réflexion est enclenchée…
La création des programmes Sport-Études est venue assouplir certaines réactions négatives entourant les journées d’absences. Mais malheureusement, elle a alimenté une jalousie envers ceux et celles qui ne font pas de sport. Même que les parents d’enfants non-sportifs se plaignent d’une inégalité. C’est pathétique. Encore une fois, comment tourner une situation positive en une réaction négative. Exemple fantastique!
Encore une fois, ne me prêtez pas de fausses intentions, l’école est très importante et nécessaire, mais les activités de groupe, qu’elles soient sportives, culturelles, ou artistiques sont indissociables au développement d’un jeune.
J’ai joué au hockey d’élite. Malgré ce que certains pensent, je suis allé à l’école. Venant d’une région éloignée, nous devions manquer de l’école pour participer aux différents tournois. C’est certain que nos parents n’étaient pas tous heureux de la situation, mais, si j’interroge ma mémoire, le pourcentage des boys qui ont un emploi intéressant après avoir joué 10 ans au hockey mineur s’approche de 100%. En 10 ans, c’est peut-être 2-3 jours par année que nous avons manqué, ce qui veut dire un total d’environ 25 jours d’école.
Encore une fois sans vouloir minimiser la situation, j’avouerais que moi et ma gang nous nous souvenons dans presque tous les détails notre participation aux tournois ou les championnats remportés. Nous avons vécu des moments rassembleurs qui ont formé notre caractère. Nous avons vécu l’adversité, la peine et la joie. Ce sont des souvenirs merveilleux. Cependant, mes souvenirs du primaire et du secondaire sont très flous. Sauf pour les filles.
L’école est obligatoire et incontournable au développement d’un individu. Mais les activités parallèles sont elles aussi nécessaires. Elles génèrent des souvenirs et des amitiés pour la vie, comme pour l’école.